Par une nuit cruelle je sentis De son grand cœur à mon cœur lacheSe former un pont noble et fleuris De cette musique trembla son arche.
Matins garnis après-midi neuves, Font fuir cette lumière indigeste,Que disques et mélopées pleuvent, Et les danseurs se manifestent.
La fête ses légendes, ses prophètes Ses histoires, ses épiphaniesSyllogismes nocturnes d’esthétes Fleurisse l’automne d’Occitanie
Révélations éblouissantes Dans un vallon de cocagne,Vignes et forêts luxuriantes Au delà les cours d’eau les montagnes
Villes et villages se turent Quand les dieux jouèrent,Basses fréquences et enluminures, Ô grandes heures de prière.
Contrepointes et haut-parleurs Pillules roses et lavallièreJeune glouton et vieux frimeurs Démentes palabres et chaudes viscères
Mantras soufi Plain-chant de lumièreLe dancefloor à minuit Est un appel à la prière
Le Viatica Esperit Primage rose au bleu matinEnchaînements troubles et Messianiques Liesse éternelle sans lendemain